Les probiotiques, soutien de la ménopause
- 14 mars
- 2 min de lecture
De nombreux troubles intestinaux font leur apparition à la ménopause. Les œstrogènes et la progestérone contribuent à l'intégrité de la barrière intestinale, ce qui explique qu'à la période où les hormones féminines commencent à chuter, de nombreux symptômes apparaissent : une moins bonne digestion, une moins bonne assimilation des nutriments, des ballonnements, des douleurs abdominales, des troubles du transit, de la fatigue, une moins bonne résistance au stress, etc...
En accompagnement d'un mode de vie adapté à la ménopause, les probiotiques peuvent contribuer à soulager de nombreux symptômes comme les bouffées de chaleur, le brouillard cérébral, l'anxiété, la dépression, le maintien d'un poids santé, l'ostéoporose et même la qualité de votre sommeil.
Si vous souffrez de symptômes indésirables liés à la ménopause, pensez à améliorer votre santé intestinale.

Le microbiote intestinal
Le microbiote intestinal regroupe un ensemble de micro-organismes (bactéries, virus, parasites, champignons...) non pathogènes vivant en parfaite intelligence et faisant partie intégrante du système de défense de notre organisme.
Il est principalement localisé dans l'intestin grêle et dans le côlon. Il représente environ 100 000 milliards de bactéries pesant au total plus de 2kg. C'est 100 fois plus que nos cellules et 1000 fois plus que le nombre total d'étoiles présentes dans notre galaxie!
Environ 500 espèces différentes de bactéries se partagent le territoire, réparties en niche tout le long du tube digestif.
Un écosystème malmené tout au long de notre vie
Dès la naissance, chaque individu possède un microbiote unique, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. C'est une sorte d'empreinte digitale bactérienne. Tout au long de la vie ce microbiote est amené à changer : maladies, médicaments, alimentation, stress, voyages à l'étranger, pollution, vaccination, changements hormonaux, etc... Autant de facteurs qui influencent et parfois détériorent la qualité du microbiote.
Le microbiote intestinal à la ménopause
Les œstrogènes et la progestérone contribuent à l'intégrité de la barrière intestinale, et ce par plusieurs mécanismes :
Elles participent à "l'étanchéité" de la paroi intestinale
La progestérone est un anti-inflammatoire et permet de maintenir un équilibre de la barrière intestinale
La chute des œstrogènes à la ménopause fait baisser drastiquement les lactobacilles, ce qui impacte le microbiote intestinal et vaginal
Certaines souches pourraient avoir des effets hormonaux ou réduire le risque de troubles associés à la ménopause comme l'ostéoporose et les bouffées de chaleur
Les probiotiques à privilégier à la ménopause
Voici quelques exemples de souches utiles au moment de la ménopause : Lactobacillus plantarum, L.acidophilus, L.helveticus, L.casei, L.rhamnosus GG, Bifidobacterium longum, B.infantis, L.gasseri, Bifidobacterium animalis lactis, etc...
Veillez à choisir des probiotiques de qualité, conçus pour résister aux sucs gastriques et aux sels biliaires pour une efficacité maximale. Il est conseillé de commencer les cures progressivement et de faire 2 cures/an en prévention*.
*(Dans le cadre d'un mode de vie équilibré et après régénération de la muqueuse intestinale si nécessaire)
Pour aller plus loin

Virginie Bazin
Naturopathe, en Vendée et en ligne, spécialisée dans l'accompagnement des femmes en préménopause et ménopause. Vous souhaitez prendre rendez-vous ?
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